SANTE : Les Pertes Blanches, un Phénomène à Craindre!

En dehors des menstrues, l’organisme féminin rejette d’autres secrétions. Ce phénomène  s’observe chez la femme,  de la puberté  jusqu’à la ménopause. Cela peut se passer normalement ou suivi de quelques signes peu ordinaires.

 « Les pertes blanches peuvent constituer une source d’information, voir les Mst/ Ist/Sida », c’est en ces termes que s’exprime Mme Kodo Thérèse, sage femme à la clinique Enafa, un peu pour dire qu’il y a des pertes anormales. La contraction d’une infection, poursuit-elle, survient lorsque les pertes sont pathologiques c’est-à-dire consistants avec une odeur fétide et nauséabonde, une couleur blanchâtre, verdâtre ou jaunâtre et pas comme d’habitude. Elles s’accompagnent de picotements, de douleurs et de démangeaisons.  Pour bon nombre de femmes, les pertes sont de simples écoulements. Elles pensent que c’est le résultat de l’utilisation de sanitaires mal entretenus ou le port de culottes trop serrées. On retrouve les infections aussi bien chez la femme normale que chez la femme enceinte. Il y a les infections à gonocoque, les infections à colibacille et à staphylocoque pouvant donner des complications infectieuses chez le nouveau-né ; les infections à trichomonas. Ces dernières se retrouvent souvent en cas de surveillance des avortements à répétition. Mais  avant de parler de pathologies, les pertes sont normales chez la femme. Selon Mme Kodo, c’est naturel pour une femme d’avoir les pertes  à condition qu’elles n’aient pas un caractère pathologique. Dans ce cas elles sont banales ou physiologiques et protègent la flore vaginale. Ces pertes physiologiques sont sans particularité c’est-à-dire blanches, d’odeur fade, d’écoulement insignifiant sans douleur ni démangeaisons. Mais dans le cas contraire où elles sont infectieuses, la sage-femme conseil d’aller en consultation pour bénéficier des traitements par les spécialistes de la santé, renforcer les mesures hygiéniques et éviter la propagation de l’infection. Toutes ses infections peuvent être traitées par des antibiotiques, des antiseptiques pour la désinfection du milieu vaginal. Il y a aussi l’utilisation les préservatifs lors des rapports sexuels, seulement dans ce cas les préservatifs ne sont pas aussi efficaces  pour se protéger contre toutes les infections. Alors prière ne pas s’en tenir uniquement aux préservatifs.

Par Huguette Zollin